lundi 30 mai 2011

Jetsunma Tenzin Palmo : Video sur le vegetarisme

Jetsunma Tenzin Palmo vegetarienne depuis quarante ans : Je ne mange pas mes amis

Avec l'honnêteté et la simplicité qui la caractérisent, Jetsunma Tenzin Palmo parle des raisons pour lesquelles, si l'on croit en ce que l'on dit en tant que bouddhiste, il faut être végétarien. Elle pointe l'hypocrisie derrière les prétextes donnés dans les milieux tibétains vivant depuis plus de cinquante ans en Inde, (le plus grand pays végétarien du monde) pour continuer à manger de la viande. Elle remarque avec raison que pour ce qui est de l'influence des habitudes durant l'enfance, les bouddhistes occidentaux qui sont devenus végétariens ont pour la très grande majorité été aussi élevés dans un milieu qui ne l'était pas.

samedi 28 mai 2011

Venerable Jetsunma TENZIN PALMO

Elle est, ou plutôt devrait être, la figure la plus emblématique des pratiquantes du bouddhisme tibétain dans le monde. Et cela à deux titres, le plus prestigieux d'abord, sa pratique en tant que nonne bouddhiste durant douze ans dans un ermitage à plus de 4000 m d'altitude, dans une solitude totale durant les sept longs mois d'hiver

L'exigence de sa pratique, sans équivalent chez d'autres Occidentales ou Occidentaux et chez l'écrasante majorité des moines tibétains, lui confère une autorité particulière.

Son second titre de gloire est la force et la détermination avec lesquelles elle parcourt le monde depuis des années afin de réunir des fonds en vue de restaurer la lignée disparue de yoginis de la secte kargyupta à laquelle elle appartient et de créer un lieu de pratique destiné spécifiquement aux femmes.

Car elle a connu de grandes difficultés, en tant que femme, pour recevoir des enseignements de la part de moines qui les lui refusaient, mais lui prédisaient qu'avec le mérite qu'elle devait s'efforcer d'acquérir, elle allait sûrement un jour obtenir la grâce de renaître dans le corps d'un homme.

Il est très significatif de noter qu'elle a refusé de prendre la tête du monastère qu'elle a établi dans le Nord de l'Inde. Un homme qui aurait accompli le dixième de ce qu'elle a fait se considèrerait sans problème comme apte à enseigner et à diriger les autres. C'est peut-être cette humilité qui prive les femmes de modèles dont elles ont tant besoin.

mardi 24 mai 2011

Biographie de Jetsunma TENZIN PALMO

Un ermitage dans la neige par Vickie Mac kenzie

Biographie de Tenzin Palmo

Diane Perry naît en 1943 et grandit à Londres. Enfant, elle éprouve un ardent désir de solitude et de perfection ainsi qu'une attirance particulière pour l'Asie. Livres et reportages lui font découvrir le bouddhisme. Elle a trouvé ce qu'elle cherchait. Elle l'adopte.
À vingt ans, elle part pour l'Inde, puis rejoint l'est du Tibet où elle rencontre son maître spirituel et décide de se consacrer aux enseignements de son guide avec constance et détermination. Désormais, elle est Téndzin Palmo. Trois semaines à peine après cette rencontre, elle est l'une des premières Occidentales à être ordonnée nonne lors d'une cérémonie dont les femmes ne pouvaient bénéficier dans la plupart des pays bouddhistes. Elle-même est l'unique nonne parmi les cent moines du monastère tibétain où elle vit et affronte la discrimination sexuelle. Isolée mais incroyablement déterminée, elle fait le vœu d'atteindre l'Éveil - l'état de Bouddha - en tant que femme et d'améliorer le sort de ses consœurs.

Elle se retire donc dans une petite grotte du Lahoul, à la frontière indo-tibétaine, à quatre mille mètres d'altitude. Les montagnes et la neige la coupent du reste du monde. Elle a trente-trois ans. Douze années durant, elle va se consacrer à d'intenses méditations, assise dans le petit caisson traditionnel réservé à cet exercice, jamais allongée. Dehors le froid est intense. Ses visiteurs les plus fréquents sont les animaux sauvages. Un petit potager lui fournit de quoi se nourrir l'été et, le reste du temps, elle mange des lentilles et du riz. Mais à aucun moment, ni quand elle manque mourir de faim, ni quand elle reste prisonnière d'une avalanche de neige, elle ne désespère ni même regrette son entreprise. Cette retraite la rend heureuse. Et tous les amis ou les curieux qui lui rendent visite après une si longue période d'isolement s'émerveillent de son épanouissement, de sa sérénité, de sa disponibilité.
Depuis, elle parcourt le monde à la recherche de fonds pour construire un couvent destiné aux femmes en quête de perfection spirituelle. Puisant à la source de sa propre sagesse mais n'élevant jamais son expérience au rang de modèle, elle donne des conférences destinées à tous ceux qui cherchent à pratiquer le bouddhisme et se heurtent aux obstacles que semble y opposer la civilisation occidentale. La boucle est bouclée : Tenzin Palmo est venue au monde, s'en est retirée, et y revient dans un but purement altruiste. Comme une vraie disciple du Bouddha.


Jetsunma Tenzin Palmo a en outre publié un ouvrage d’enseignement :

Reflections on a mountain lake Teachings on Practical Buddhism - Jetsunma Tenzin Palmo

Un panel d'enseignements de la vénérable Jetsunma Tenzin Palmo recueillis lors de ses visites aux Etats Unis.
Cet ensemble de sujets concernent les bouddhistes de toutes les traditions. L'auteure partage toute une vie de pratique, c'est clair, facile à lire. La sincérité et la motivation de Tenzin Palmo est un grand exemple pour chacune d'entre nous.









 Et un nouvel ouvrage vient de paraître en 2011
Into the Heart of Life – Jetsunma Tenzin Palmo


Le véritable test de notre pratique bouddhiste se passe non sur un coussin ni dans l'espace protégé d’une retraite, mais d’instant en instant dans la vie quotidienne, en particulier lorsque nous nous trouvons dans des situations inconfortables.  Comment réagissons-nous?  Dans ce livre, l'une des figures les plus respectées du bouddhisme Occidental contemporain, offre des enseignements tirés de plus de quarante années d'engagement dans la pratique du Bouddha.  Jetsunma Tenzin Palmo enseigne depuis une perspective vaste, qui s’enracine dans la compréhension de la façon dont les enseignements bouddhistes s'appliquent aux demandes et aux défis de la vie moderne.

Concrets, abordables, et profondément instructifs, cet ensemble de discussions et de dialogues couvre un large éventail de sujets, revenant toujours à des réflexions pratiques sur la façon dont nous pouvons améliorer la qualité de nos vies et développer davantage de bon sens, de respect, de sagesse, et de compassion. Into the Heart of Life s’adresse à un auditoire général et présente des conseils qui peuvent être appliqués que l’on soit ou non bouddhiste

Source : Bouddhisme Au Feminin

samedi 21 mai 2011

Rencontre avec Jetsunma Tenzin Palmo

Sagesses Bouddhistes reçoit une très grande dame du bouddhisme, Jetsunma Tenzin Palmo. D’origine anglaise, nonne depuis l’âge de 20 ans, elle a consacré sa vie aux nonnes tibétaines exilées en Inde. Dans cette première émission, nous découvrons son parcours enrichissant et captivant à plus d’un titre.




Sagesses bouddhistes retrouve aujourd’hui Jetsunma Tenzin Palmo dans son action et ses engagements pour améliorer la condition des nonnes de tradition tibétaine. En effet de grandes inégalités demeurent au sein des communautés monastiques. Consciente de toutes leurs difficultés, Jetsunma Tenzin Palmo oeuvre depuis de très nombreuses années dans le cadre de son association et de son monastère qui réunit également autour d’elle un grand nombre de femmes bouddhistes soucieuses de les aider.







mercredi 18 mai 2011

L’ordination des Nonnes Tibetaines


Le 17ème Karmapa s'engage à mettre en place l'ordination complète pour les nonnes tibétaines. Article paru dans Buddhadharma en aout 2010

I Will Do It

Llundup Damcho reports on the Seventeeth Karmapa’s vow to reinstate full ordination for women in the Tibetan Buddhist tradition.


The Seventeenth Gyalwang Karmapa stunned an international audience in Bodhgaya last winter by making an unprecedented declaration of commitment to ordaining women as bhikshunis in the Tibetan Buddhist tradition.when there would be bhikshuni ordination in the Tibetan tradition, he leaned forward and said, in English, “I will do it.”

As applause broke out, he cautioned against expecting quick results. “Be patient,” he said. “Be patient.”

This proclamation by Ogyen Trinley Dorje, the Seventeenth Karmapa, was groundbreaking, for it was the first time that a Tibetan Buddhist leader of this stature had publicly committed to personally making bhikshuni ordination available. His declaration came after intensive research into the feasibility of establishing full ordination for women according to the monastic code that regulates Tibetan Buddhism. More broadly, it reflected the Karmapa’s dedication to addressing women’s issues, especially regarding nuns.

At present, women in Tibetan Buddhism may take ordination as novice nuns (Tibetan: getsulmas), but they do not have the opportunity to take the highest level of ordination that the Buddha created for women: bhikshuni, or gelongma, ordination. While full ordination for women is available in Chinese, Korean, and Vietnamese traditions, and has recently been reestablished for nuns in the Sri Lanka Theravada tradition, Tibetan Buddhism lags behind in the movement toward providing equal spiritual opportunities to women.

For several decades, the Dalai Lama has consistently spoken out in favor of bhikshuni ordination, but progress toward that goal has been incremental, consisting mainly of conferences and discussions. The Karmapa’s acceptance of a personal role in extending the opportunity of full ordination to women is a decisive step forward on a path that the Dalai Lama first asked Tibetan Buddhists to traverse.

The Karmapa traces his involvement with the bhikshuni issue to the time when he instituted new discipline rules for monastics attending the Kagyu Monlam Chenmo. “We were deciding how to organize the gelongsand getsuls, and there were some gelongmasfrom the Chinese tradition. Then we needed to think: Where do they sit? How do we make arrangements for them?” Since that time, bhikshunis have been given a prominent place at the annual Kagyu Monlam events in Bodhgaya, with special invitations issued to bhikshunis.

As well, the Karmapa has taken on the task of translating a volume of biographies of Chinese nuns from Chinese into Tibetan. While that project is ongoing, he also has plans to translate a collection of narratives of the lives of Buddha’s direct female disciples from the classical literary language of the Tibetan canon into colloquial Tibetan so the examples of these early nuns’ lives are more accessible to modern Tibetan readers…/.

Source :Extrait d’article dans Buddhadharma

dimanche 15 mai 2011

L'Ordination des nonnes dans les Sanghas bouddhistes

En juillet 2007 s'est tenu un congrès à Hambourg pour traiter de l'ordination complète des nonnes tibétaines, ordination à laquelle elles n'ont toujours pas accès :
Carola Roloff
"La Fondation pour l’Enseignement du Bouddhisme se propose de tenir en présence de Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama un congrès international à Hambourg.

Ce congrès qui aura lieu du 18 au 20 Juillet 2007, sera organisé conjointement avec l’Institut Asie Afrique de l’Université de Hambourg, et portera sur les règles monastiques bouddhistes et le rétablissement de la pleine ordination des moniales (comparable à la prêtrise en milieu monastique) dans la tradition tibétaine du Bouddhisme.
Selon le vœux de Sa Sainteté le Dalaï Lama, il sera décidé par des experts ainsi que par des responsables de monastères (moines et moniales) de l’avenir de l’ordination des moniales. Ce congrès de portée historique placera la femme au centre de sa réflexion, et se portera garant de la mutation qui s’impose.

Carola Roloff





L'Ordination des nonnes dans les Sanghas... par sakiamuni

mercredi 11 mai 2011

Un monastere Sakya pour les femmes

MONASTERE RINCHEN CHÖLING SAKYA ET
LE NOUVEL INSTITUT DES MONIALES SAKYA



Le monastère pour femmes Sakya (le seul situé en dehors du Tibet) se trouve dans la ville indienne de Dehradun à environ 250 kilomètres au Nord de Delhi, à quelques kilomètres de la résidence de sa Sainteté Sakya Trizin et du monastère Sakya réservé aux moines. Depuis la réalisation de la nouvelle annexe en 2009, ce ne sont pas moins de 200 moniales âgées entre 9 et 40 ans qui vivent dans ce monastère dévolu aux seules femmes. L’encadrement est composé de 15 personnes, professeurs et autres collaborateurs.

Certaines moniales sont originaires du Népal, du Bhoutan et d’autres régions de l’Himalaya. Délaissant leurs parents et amis, la plupart d’entre elles viennent toutefois du Tibet. Le monastère Sakya devient ainsi leur nouvelle famille, car, quand bien même ne serait-ce que pour une simple visite, elles ne peuvent retourner au Tibet. Beaucoup sont venues à pied et ont traversé de dangereux cols de haute altitude dans des conditions très difficiles.

En 1993, un premier groupe restreint de moniales est arrivé du Tibet à Dehradun, son hébergement ayant alors été assuré dans un bâtisse proche du monastère dévolu aux hommes. Cette petite communauté s’est développée rapidement, rendant nécessaire une solution durable par la construction d’un édifice qui leur soit entièrement consacré. Il est vrai que Sa Sainteté Sakya Trizin avait depuis longtemps formé le souhait de fonder un monastère pour femmes dans la tradition Sakya, lequel put s’ouvrir en 1998 avec sa bénédiction.



Le quotidien des religieuses

Les moniales réalisent chaque jour des pujas et des rituels pour l’ensemble des êtres vivants et dans le but d’écarter toutes sortes d’obstacles. Les moniales plus âgées et plus expérimentées sont chargées de l’accueil et participent aux tâches administratives. Les travaux en cuisine sont effectués par roulement, par périodes de 4 jours. Toutes les autres activités sont également prises en charge par les moniales, comme par exemple, l’entretien et le nettoyage des locaux, les achats et la gestion des stocks, etc.


La formation

Les moniales suivent un programme éducatif comprenant deux niveaux de formation. Cinq professeurs enseignent les matières suivantes : littérature bouddhiste - langues tibétaine, anglaise et hindi - mathématique. Les cours sont donnés durant 6 jours et demi par semaine, deux examens dans chacune des matières venant chaque année sanctionner les connaissances des élèves. Les congés qui durent 45 jours ont lieu entre les mois de mai et de juin.

Le nouveau temple
C’est le 29 mars 2009 que le temple des moniales, tant attendu, a été inauguré dans le cadre d’une cérémonie qui a duré près d’une semaine. Depuis l’année 2000, les disciples de sa Sainteté Sakya Trizin s’étaient mobilisés à travers le monde entier afin de rassembler les fonds nécessaires pour la construction du temple et pour la création des batiments d’habitation.



La philosophie bouddhiste est vaste et profonde. Elle nécessite de ce fait des études très poussées. Ainsi la création d’un institut pour moniales s’est avéré être une démarche fondamentale.

Le programme éducatif de l’institut comprend 6 matières principales qui reprennent la philosophie bouddhiste des "Vue et étapes du chemin", ainsi :
1. la logique
2. L’Abhidharma
3. Le Vinaya
4. La Prajnaparamita
5. le Madhyamika
6. Les trois vœux.

La connaissance de ces matières est fondamentale pour que les moniales puissent être aptes à donner des enseignements et à développer leur propre pratique.

Source : Le réseau de femmes bouddhistes en Europe

samedi 7 mai 2011

Ani Choying Drolma – Ma voix pour la liberte


Ani Chöying Drolma est née au Népal en 1971. A treize ans, elle a rejoint Nagi Gompa, un couvent bouddhiste situé sur les hauteurs de Katmandou où elle s'est mise au service des autres et de l'éducation des nonnes. Ensuite est née la Nuns Welfare Foundation (Fondation pour le soutien des nonnes) à la fin des années 1990. Et en 2000, c'est son école, Arya Tara School, qui voit le jour. Pour financer son projet, Ani Chöying utilise sa voix. Grâce à sa musique qui mêle chants bouddhistes traditionnels et sonorités du monde entier, elle a conquis un public international. En 2004, elle a été élue meilleure interprète de l'année pour son disque Moments of bliss. Les bénéfices de son livre Ma voix pour la liberté ont été reversés pour financer l'ouverture d'un dispensaire spécialisé dans les maladies rénales au Népal.

Au dos du livre :
"A dix ans, j'ai décidé que je ne me marierai jamais et que plus personne ne lèverait la main sur moi. A commencer par mon père." Comme des centaines de petites filles du Népal et du Tibet, Ani s'est réfugiée au monastère pour ne pas être mariée de force à un homme qui la battra ou l'exploitera. Devenue nonne, elle a créé une école pour aider toutes les fillettes promises au même enfer. Mais où trouver les fonds? Elle a heureusement un don extraordinaire : sa voix. Alors elle chante. Et sa musique traverse les frontières. Tracy Chapman, Céline Dion et Tina Turner la soutiennent ; elle devient une star en Allemagne, au Japon, aux Etats-Unis... En quelques mois, l'école peut ouvrir ses portes. Aujourd'hui, Ani raconte son enfance bouleversante et le destin unique qu'elle s'est forgé grâce à son exceptionnelle volonté.
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Chöying Drolma, à la voix magnifique qui donne des récitals un peu partout dans le monde pour rassembler des fonds pour son école de nonnes Arya Tara School à Kathmandou Nuns' Welfare foundation of Nepal.

Le témoignage de Ani Choying Drolma à la fin de la vidéo est très intéressant.



mercredi 4 mai 2011

Ani Choying Drolma - Une Nonne Tibetaine

Ani Choying Drolma est une nonne tibétaine vivant au Népal. Depuis de nombreuses années, elle chante pour aider au financement de projets humanitaires au Népal, visant à aider particulièrement les femmes et les fillettes..
La pureté de sa voix et les mélodies anciennes qui composent son répertoire en ont fait une artiste reconnue mondialement.

Au Tibet et au Népal, l'accès à l'éducation est particulièrement difficile pour les jeunes filles. C'est pourquoi, Ani Choying Drolma a ouvert l'école Arya Tara qui permet à de jeunes novices d'avoir accès à l'éducation. Son école accueille en priorité les jeunes filles les plus défavorisées victimes de violences, exploitées par leurs familles.

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